Monseigneur Lagleize rencontre les Animateurs Laïcs en Pastorale

Ce 17 mars 2014, Monseigneur Lagleize rencontre les 95 Animateurs Laïcs en Pastorale (ALP) du diocèse au Foyer Notre-Dame de Saint-Avold. Quelques précisions par Monseigneur Jean-Marie Wagner, vicaire général.

Pourquoi Monseigneur Lagleize rencontre-t-il les Animateurs Laïcs en Pastorale (ALP) du diocèse ?

Cette journée s’inscrit dans le cadre des rencontre que Monseigneur Lagleize effectue avec les différents agents pastoraux du diocèse (prêtres, diacres, ALP, etc.). Cette fois, il rencontre officiellement les ALP afin de faire connaissance. Les ALP pourront parler à l’évêque de leur mission dans ses points forts et ses points faibles.

Comment se passe cette journée ?

Le fil rouge de cette rencontre est l’annonce d’un Evangile de la joie. Il n’est possible de le faire que si l’on fait soi-même l’expérience de la Joie de l’Evangile. Il n’est pas possible d’annoncer les Béatitudes, qui commencent par « Heureux… », avec une tête d’enterrement !
Les questions à se poser sont nombreuses : pourquoi faisons-nous une tête d’enterrement ? Sur quoi devons-nous agir et que devons-nous changer pour retrouver la joie ?

Le matin, les ALP échangeront entre eux en carrefour à partir d’un texte de méditation. Ce temps de rencontre entre collègues permet de mieux se connaître, de partager et de réfléchir ensemble sur ce qui les anime, sur ce qui les préoccupe et de supprimer ce qui n’a pas d’avenir.

L’après-midi, un échange sous forme de dialogue approfondi aura lieu avec Monseigneur Lagleize.

Les ALP ont un travail qui est aussi une mission au service de l’Eglise. Pouvez-vous nous en dire un peu plus ?

Nous dénombrons actuellement 95 ALP dans le diocèse de Metz. La moyenne d’âge de ce groupe (moyenne d’âge de 53 ans) essentiellement féminin est inférieure à celui des prêtres (moyenne d’âge de 56 ans). Beaucoup d’ALP sont jeunes et invertis dans différents domaines (jeunes, santé, solidarité, formation, associations, musique, etc.) de la mission de l’Eglise diocésaine. Ce sont des personnes formées, qui ont souvent exercé une autre profession auparavant et qui ont suivi des cours de théologie au CAEPR. Insérées dans leur quartier ou leur commune, elles ont souvent une expérience familiale et une expérience de bénévolat ; ce qui fait qu’elles sont à la fois compétentes et riches en expérience humaine.

Les ALP ont une mission propre, souvent au niveau de l’archiprêtré, qu’ils vivent en lien avec les prêtres et les archiprêtres, sans pour autant être des remplaçants de curé ou de diacres. Les ALP ont une place spécifique, qu’il faut encore découvrir et qu’il faut faire reconnaître, en particulier en les aidant à trouver leur place dans les communautés chrétiennes. De ce fait, ils reçoivent maintenant leur lettre de mission, signée de l’évêque, lors d’une célébration avec la communauté chrétienne. Ce moment marque une étape qui facilite la reconnaissance de leur mission propre et valorise ce ministère laïc.

Comment sont-ils accompagnés dans l’exercice de leur mission ?

Une commission de suivi a été mise en place dans le but de valoriser les capacités de chacun(e). Ce suivi, mis en place avec l’aide de consultants, permet de relire la mission et la progression dans son exercice. Il permet aussi de chercher des solutions en cas de difficultés.

Des formations et des temps de ressourcement spirituel sont proposés. Il y a actuellement une très forte aspiration au ressourcement spirituel pour mieux vivre la mission ensuite. Ce besoin manifeste que les ALP ne sont pas des techniciens de la mission, mais sont habités spirituellement et communiquent au quotidien la foi qui les habite.