En plus de la famine dramatique et de l’absence de totale de liberté d’expression qu’ils partagent avec leurs concitoyens, les chrétiens nord-coréens sont
considérés comme de dangereux opposants au régime.
Depuis plus de 50 ans, cette dictature stalinienne, mise en place par Kim Il-Sung, décédé en 1994, et perpétuée par Kim Jong-Il son fils, s’attache
particulièrement à éradiquer la foi chrétienne. Emprisonnement ou exécution immédiate voilà le sort qui est réservé aux chrétiens.
Les quelques évadés des camps concentrationnaires décrivent des atrocités. Outre le lavage de cerveau, on y viole les femmes, on
torture par des sévices dont l’ingénieuse cruauté nous semble humainement impossible. On y obligerait également les enfants, pour les « éduquer », à lapider
leur camarade qui aurait désobéi.
Ce pays a signé la charte Universelle des droits de l’Homme mais il semblerait que des centaines de milliers de personnes y soient emprisonnées dans des conditions inhumaines !
Du sort des chrétiens, nous ne savons presque rien tant l’opacité du régime est totale. Seule certitude : ils vivent un enfer. Depuis 1953, 300 000 chrétiens ont été assassinés ou ont croupi dans les camps de concentration. Tous les prêtres ou missionnaires étranger ont été expulsés. Pourtant, le témoignage de cord-coréens ayant réussi à fuir prouvent que la la Foi est toujours présente, ancrée dans le cœur d’un groupe de fidèles, sans doute de plus en plus petit.
En 2009, une chrétienne aurait été exécutée publiquement, preuve qu’il existait encore des chrétiens. De plus, des manuscrits de
catéchisme catholique imprimés illégalement, sont arrivés jusqu’en Corée du Sud. La petite communauté restante résiste donc et tente de transmettre sa foi aux nouvelles générations
abreuvées de propagande marxiste dès l’âge de 3 ans dans les écoles.
Ils sont sans prêtre donc sans sacrement, armés de seulement peu de Bibles, car en posséder une est passible de mort et la police vient à l’improviste procéder à des fouilles minutieuses.
Il est évident que l’Esprit continue à souffler où Il veut. De la même façon, Il avait soufflé au Japon du XVIème au XVIIIème siècle. Les
missionnaires, à l’ouverture du pays, ont découverts ébahis, des petites communautés clandestines de catholiques. Malgré les persécutions, ils avaient réussi à transmettre la Vraie Foi, de
génération en génération, sans aucun clergé et durant plus de 300 ans. Voilà la Gloire du Tout Puissant !
Aujourd’hui, aucune aide matérielle ne peut être officiellement acheminée en Corée du Nord sans être détournée par le régime. L’ensemble du clergé est porté disparu. Seule l’action de Dieu, stimulée par nos prières, franchit les frontières et aide les chrétiens sur place à la fois concrètement et spirituellement.
Pour eux, l’AED lance une grande offensive spirituelle et vous propose de faire célébrer des messes et de prier pour eux.
Ces offrandes de messe seront confiées à des prêtres de l’Église clandestine chinoise. Eux aussi ont connu des conditions de vie semblables à celles des Nord-Coréens : « pire que le purgatoire » dit l’évêque de Shanghai. Ils vivent encore aujourd’hui cachés en raison des intimidations, enlèvements et arrestations. Par mesure de sécurité, ils s’habillent en civil et nous ne pouvons vous dire ni leurs noms, ni les lieux où ils vivent.
Église souffrante mais Église bien vivante, l’Église catholique clandestine de Chine est passée en quelques années de 6 à 14 millions de chinois. L’AED soutient de nombreux projets dans les régions pauvres du nord-ouest de la Chine. Le prêtre d’un village nous écrit :
« En seulement 20 ans, mon village natal est passé de 2 catholiques à 600. Pourtant, je continue de célébrer la messe dans ma petite chambre. Nous voudrions construire une maison qui servirait de lieu de culte, mais nous n’avons pas les moyens d’en financer la totalité »
L’AED a promis 20 000 € pour l’achat des matériaux, et soutient également beaucoup d’autres projets en Chine qui doivent rester confidentiels pour ne mettre personne en danger sur place.