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Archiprêtré de Phalsbourg  Communauté St Jean Baptiste des Portes d'Alsace

Message de notre évêque pour Noël 2011

22 Décembre 2011 , Rédigé par Onésime Publié dans #Paroles de notre évêque

Message de Noël 2011 Version imprimable Suggérer par mail
Image Dès le 24 décembre au soir et le 25 décembre, les chrétiens fêtent la naissance de Jésus, de celui qu’ils accueillent comme le Sauveur. Retrouvez un petit éclairage sur cette fête liturgique et le message de Monseigneur Raffin.
 
Naissance de Jésus, Fils de Dieu

Les chrétiens célèbrent la naissance de Jésus, Fils de Dieu, à Noël et l’accueillent comme le Sauveur. Jésus veut dire en hébreu « Dieu sauve ». Ce nom même révèle son identité et sa mission : sauver les hommes et les conduire vers le Père.

Comme le raconte l’évangéliste Luc, Marie « mit au monde son fils premier-né ; elle l'emmaillota et le coucha dans une mangeoire, car il n'y avait pas de place pour eux dans la salle commune » (chapitre 2, verset 7). Dans les environs, se trouvaient des bergers. L'Ange du Seigneur s'approcha et leur dit : « aujourd'hui vous est né un Sauveur, dans la ville de David. Il est le Messie, le Seigneur. Et voilà le signe qui vous est donné : vous trouverez un nouveau-né emmailloté et couché dans une mangeoire » (chapitre 2, versets 11 et 12). Cette simplicité est frappante. Le Fils de Dieu s'est contenté d'une mangeoire, habituellement réservée aux animaux. Il n'est pas venu avec puissance, ni grandeur visible. Il ne s'est pas imposé.

A Noël, par Jésus, Dieu se livre aux hommes. Sans perdre sa nature divine, il a assumé la nature humaine. C'est pourquoi Noël est aussi la fête des dons, pour imiter Dieu qui s'est donné Lui-même aux hommes.

Message de Monseigneur Raffin

Dans son message pour Noël 2011, Monseigneur Raffin rappelle, à la suite du concile Vatican II, que « le mystère de l’homme ne s’éclaire vraiment que dans le mystère du Verbe incarné ». Alors que les hommes se réjouissent de la promesse du Salut, en même temps, demeure un écart entre la réalisation et la promesse, ainsi que le souligne l’évêque de Metz : « ce monde nouveau que Jésus, par sa naissance au milieu de nous, a inauguré, un monde fondé sur la fraternité universelle dans le respect de la justice et du droit, sur l’acceptation d’un certain nombre de convictions communes concernant la vie naissante, la famille, l’éducation et l’avenir de la jeunesse, l’environnement, l’économie et la justice, la coopération internationale et l’immigration, la fin de la vie…, ce monde nouveau est encore devant nous comme un appel et une tâche…
Fêter Noël, ce n’est donc pas oublier quelques heures la dureté du quotidien en cédant aux déductions fallacieuses de la cité terrestre, particulièrement abondantes en cette période de l’année, mais prendre le temps de célébrer la Nativité de Jésus à Bethléem et partager avec des frères. Ainsi puiserons-nous des énergies nouvelles pour accomplir notre vocation et notre mission d’hommes et de chrétiens ».

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