Nouvelles orientations diocésaines pour les funérailles
Nouvelles orientations diocésaines pour les funérailles
Mardi 1er novembre 2011, l’Eglise célèbrera la Toussaint. A cette occasion, Mgr Pierre Raffin, en lien avec la Commission diocésaine de liturgie et de pastorale sacramentelle, officialisera les nouvelles orientations diocésaines pour la Pastorale des funérailles. Ces dispositions entreront en vigueur le 1er novembre 2011, et ce pour une durée de trois ans.
Retrouvez sur http://metz.catholique.fr ou ci-dessous une interview de l’abbé Pascal Sarjas, vice-président de la Commission diocésaine de liturgie et de pastorale sacramentelle, qui nous commente ses nouvelles orientations. L’abbé Sarjas revient également sur le rôle de l’Eglise au niveau de l’accompagnement des familles en deuil.
Le document officiel des nouvelles orientations diocésaines est publié dans le numéro de Novembre 2011 d’Eglise de Metz. Vous pouvez également consulter ce texte en vous rendant dans l’espace membres du site internet de notre diocèse.
Afin de sensibiliser au maximum les chrétiens de Moselle à la mise en œuvre de ces orientations, la Commission diocésaine de liturgie et de pastorale sacramentelle vient de distribuer dans l’ensemble des communautés de paroisses du diocèse des dépliants intitulés « Célébrer les funérailles chrétiennes ». Ce document destiné au grand public présente de façon simple (10 réponses pour l’organisation de funérailles chrétiennes) l’essentiel de ces dispositions.
Les dépliants sont accompagnés d’un petit guide de prière « pour retrouver ceux qui sont partis ». Il s’agit d’une proposition de prière à l’attention des milliers de chrétiens qui iront se recueillir sur les tombes de leurs proches défunts durant la période de la Toussaint.
Retrouvez ces deux documents sur notre site http://metz.catholique.fr ou ci-dessous:
Priez devant la tombe d'un proche
Les nouvelles orientations diocésaines pour les funérailles
De nouvelles orientations diocésaines pour les funérailles sont promulguées dans notre diocèse à compter du 1er novembre 2011, et ce pour une durée de 3 ans. Interview avec le Père Pascal Sarjas, vice-président de la Commission diocésaine de liturgie et pastorale sacramentelle.

Il est important de redire le souci de l’Eglise pour accompagner les familles éprouvées par le deuil. Il s’agit de les accompagner humainement et dans la
célébration des funérailles de leur défunt et les aider à recevoir le message d’espérance en Jésus-Christ mort et ressuscité.
Dans ces orientations, il y a principalement les différents aspects de la pastorale des funérailles, c’est-à-dire comment cela se passe quand il y a un enterrement.
Et une chose est importante : aujourd’hui, ce n’est pas seulement l’affaire du prêtre ou du diacre. C’est une communauté chrétienne avec différents acteurs qui interviennent dans cette pastorale.
C’est donc dans une vraie collaboration entre prêtres et laïcs que l’Eglise remplit sa mission auprès des familles en deuil.
Un autre objectif est d’insister fortement pour redire que l’église paroissiale est le lieu premier de la célébration des funérailles chrétiennes. Toutes les autres
situations ou demandes doivent rester exceptionnelles. C’est important : l’église est le lieu hautement symbolique où tous les chrétiens se rassemblent pour célébrer le Christ mort et ressuscité.
Cela peut être important dans un travail de deuil de faire un déplacement pour venir jusqu’à l’église paroissiale, qui est un lieu de vie, où l’on célèbre aussi bien des mariages que des
funérailles. Quand on se déplace physiquement, on se déplace aussi dans sa tête. Il y a une dimension psychologique liée à la dimension rituelle. Elles prennent une place particulière dans tout
travail de deuil et s’y inscrivent.
Il s’agit de mettre une certaine harmonie dans les pratiques.
Soulignons aussi que dans notre diocèse, il y a toujours un ministre ordonné, prêtre ou diacre, qui préside la célébration à l’église, ce qui n’est plus le cas dans
de nombreux diocèses de France.
Il ne s’agit pas seulement d’organiser les funérailles, mais aussi d’accueillir les familles selon les circonstances du décès et de leur propre vécu. Puis il s’agit de les aider à cheminer, à célébrer et prier avec eux et, dans la mesure du possible, continuer un bout de chemin avec eux après les funérailles.
Depuis 1998, plus de 1 200 personnes ont suivi une formation de dix journées complètes pour se préparer à participer à la mission des équipes funérailles. Ces équipes sont composées de personnes d’une Communauté de paroisses et ont pour mission d’accueillir les familles, d’animer une veillée de prières avant la célébration si cela convient, de participer à l’accueil lors de la célébration des funérailles, de veiller à la mise en œuvre du rituel avec la famille, d’accompagner au cimetière pour l’inhumation et de veiller à un après-funérailles, soit sous forme d’une visite, d’une invitation à une messe, plus spécialement celle du 2 novembre pour les défunts.
Très simplement, la première démarche est de prendre contact avec les pompes funèbres. Ils contactent alors la paroisse d’origine du défunt et ils établissent le
jour et l’heure des funérailles. Les familles sont ensuite invitées à rencontrer un prêtre ou l’équipe funérailles pour préparer la célébration. Il peut y avoir un temps de prière avec la famille
proche au funérarium avant la célébration à l’église. Normalement, sauf exception, la célébration se déroule toujours en présence du corps, donc avant la crémation.
Dans le cas de la crémation, si l’urne est déposée au columbarium ou dans une tombe, il peut y avoir un temps de prière avec des représentants de la
paroisse.
L’Eglise attache une grande importance au corps du défunt dans la mesure où il a été « temple de l’Esprit » selon les mots de Saint-Paul et où une histoire humaine s’y est déployée. Cette histoire a été marquée par une relation avec Dieu, qui se poursuit au-delà de la mort, d’où l’encensement et la bénédiction du corps.
Pour découvrir le texte de ces nouvelles orientations: nouvelles orientations