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Archiprêtré de Phalsbourg  Communauté St Jean Baptiste des Portes d'Alsace

1.9 Recevoir le pardon de Dieu

29 Septembre 2011 , Rédigé par cathophalsbourg.over-blog.com Publié dans #Confessions

 

Célébration pénitentielle communautaire avec absolution individuelle à Phalsbourg durant le temps de carême. Plusieurs prêtres seront à votre disposition.

Confessions individuelles : sur rendez-vous par téléphone, au presbytère                            

 

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On éprouve tous un jour le besoin du pardon de Dieu, de recevoir cette force et cette grâce de se réconcilier avec le Seigneur, avec ses proches, avec son histoire, bref: de repartir à zéro. Il est possible de recevoir ce sacrement avant ou après chaque messe, durant les temps prévus de confession individuelle, au moment des grandes fêtes, dans le cadre de célébrations communautaires ou en demandant tout simplement à rencontrer le curé au presbytère.

 

"Ce qui m'a le plus touché, c'est quand le prêtre m'a dit : je te pardonne au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit. J'avais le coeur heureux d'avoir reçu le pardon de Dieu. "  Mike, 22 ans.

 

Une célébration communautaire avec absolution individuelle pourra être célébrée lors des grandes fêtes (Noël et Pâques).

 

Pourquoi se confesser à un prêtre?

 

La vie n'est possible que si nous savons pardonner, nous réconcilier avec nous mêmes, avec les autres et avec Dieu. Dieu est la source de la réconciliation. Le sacrement de la réconciliation nous invite à reconnaître que l'Amour de Dieu nous permet de dépasser les conflits. Ce sacrement a été institué par le Christ pour offrir au pécheur la plénitude de l’Amour de Dieu: "Laissez-vous réconcilier avec Dieu" (2 Co 5, 20).

               

Jésus appelle à la conversion pour accueillir la Bonne nouvelle du Royaume (Mc 1,15). Jésus va au devant des pécheurs, car il n'est pas venu pour les biens portants, mais pour les malades. Il pardonne au paralytique (Mc 2,5), à la femme pécheresse (Luc 7,48), à la femme adultère (Jn 8,11), à Zachée (Luc 19,9-10) et sur la croix à ses bourreaux (Luc 23,34). Il aborde le péché à partir de l'initiative divine qui vient manifester sa miséricorde.

 

Jésus communique la miséricorde divine, la tendresse infinie de Dieu à ceux qu’il rencontre et qu’il touche par ses paroles et par ses gestes. Il la montre par les paraboles de la brebis perdue et du fils prodigue (Luc 15). La gravité du péché, Jésus l’affirme à la Cène lorsqu’il dit que son Sang est versé pour le pardon des péchés (Mt 26/28). Le péché est un manque d'amour, une rupture, une blessure qui atteint la relation entre l'homme et Dieu, entre les hommes, et blesse directement chacun d’entre nous. Il peut détruire la relation de communion. On se reconnaît pécheur non pas en se regardant, mais en regardant l'Amour de Dieu pour nous.

 

Au sujet du sacrement de réconciliation, nous sommes souvent partagés entre la conception très stricte d'autrefois et les idées actuelles où nous considérons que nous n’avons plus vraiment besoin de l’Eglise pour recevoir le pardon de Dieu. Dans notre culture, on soupçonne ce sacrement d’être à l’origine de culpabilités et de tabous, sans même nous interroger sur l’augmentation très forte des problèmes psychiques liés à des pratiques, des actes, des attitudes et des pensées qui détruisent petit à petit l’humain, et que la Bible appelle péchés.

 

On se demande toutefois pourquoi confesser ses péchés à un prêtre. L'essentiel n'est il pas de demander à Dieu son pardon ? Ne pouvons-nous pas nous confesser directement à Dieu ?

 

En fait Jésus a donné à son Église la mission de pardonner les péchés, de continuer son œuvre. Il a confié à Pierre et aux apôtres le pouvoir de «  lier et de délier » (Mt 16,19). Après sa résurrection, lorsqu'il est apparu à ses disciples, qu'il leur a donné l'Esprit Saint et qu'il leur a dit : "Recevez le Saint Esprit. Ceux à qui vous remettrez les péchés, ils leur seront remis ; ceux à qui vous les retiendrez, ils leur seront retenus." (Jean 20, 22-23) La rencontre entre le prêtre et le pénitent exprime donc le désir et la volonté de Dieu : il concrétise une rencontre personnelle du pécheur avec Dieu. Comme tous les sacrements, la réconciliation donne « chair » à la Parole de Dieu. La Miséricorde devient « palpable ». Celui qui a une pratique habituelle du sacrement s’en rend parfaitement compte. A travers le prêtre, la Parole de Dieu prend corps et libère profondément.

 

Est-ce qu’il est nécessaire de se confesser ? L'Écriture nous l'enseigne avec vigueur, en affirmant: « Si nous disons : nous n'avons pas de péché, nous nous abusons et la vérité n'est pas en nous » (1 Jn. 1,8). Tous les hommes sont pécheurs.  Mais à tous est offerte la grâce du pardon de Dieu. Elle est offerte pleinement dans le Sacrement, selon la Volonté même de Dieu. « Si tu le comprends vraiment, avec l'intelligence et avec le cœur, tu ressentiras le besoin et la joie de faire l'expérience de cette rencontre, dans laquelle Dieu crée en toi un cœur nouveau ! Tu deviendras plus responsable et plus libre, et donc plus heureux.»

 

 

Pour Benoît XVI, « la nouvelle évangélisation part aussi du confessionnal »
 

Recevant, le 9 mars, les nombreux prêtres et séminaristes participant à la formation à la confession organisée, chaque année, par la Pénitencerie apostolique, Benoît XVI a précisé sa vision du sacrement de réconciliation.

 

En une phrase, le pape a resitué l’enjeu du sacrement de pénitence : « Dans la confession, le pécheur pénitent, par l’action gratuite de la Miséricorde, devient justifié, pardonné et sanctifié, et abandonne le vieil homme pour devenir un homme nouveau. » D’où le lien avec l’évangélisation : « Seul celui qui s’est laissé profondément renouveler par la grâce divine peut porter en lui-même, et donc annoncer, la nouveauté de l’Évangile. »

 

Resituant le sacrement au cœur de notre époque, Benoît XVI constate : « A notre époque marquée par l’urgence éducative, alors que le relativisme met en cause la possibilité même d’une éducation envisagée comme introduction progressive à la vérité, au sens profond de la réalité, et donc comme introduction progressive au rapport avec la Vérité qui est Dieu, les chrétiens sont appelés à annoncer avec force la possibilité de la rencontre entre l’homme d’aujourd’hui et Jésus-Christ, en qui Dieu s’est fait proche afin de pouvoir le voir et l’écouter. »

 

Pour le pape, « la nouvelle évangélisation part aussi du confessionnal », de « la mystérieuse rencontre entre l’inextinguible demande de l’homme, signe en lui du Mystère Créateur, et la Miséricorde de Dieu, unique réponse adéquate au besoin humain d’infini. »


                

 

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